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7 mars 2023

FORMATIONS

Quelle formation pour devenir courtier en assurance ?

Fort d’un haut degré d’autonomie et de revenus pouvant parfois dépasser les 10 000€ par mois, le métier de courtier attire. Cependant, en tant que profession réglementée, l’activité de courtier est soumise à un certain nombre d’exigences et obligations, qui s’appliquent non seulement aux tâches quotidiennes mais aussi aux critères à réunir pour exercer. Un haut degré de complexité à travers lequel il est parfois difficile de se retrouver !

Pour vous aider, nous vous avons préparé un guide permettant d'identifier quel cursus vous conviendrait le mieux pour devenir courtier en assurance. Bonne nouvelle, vous y trouverez aussi une comparaison des formations éligibles ! Suivez-nous !

Quel est le travail d’un courtier ?

Comment définir un courtier d’assurance ?

Le métier de courtier en assurance appartient à la catégorie des intermédiaires d’assurance (IAS). Le courtier en assurance aide ses clients, particuliers et professionnels, à choisir des assurances. Le courtier d'assurances ne vend pas directement l'assurance, il conseille ses clients pour choisir l'assurance la mieux adaptée à leurs besoins. En tant que courtier, vous devrez donc bien connaître le marché de l'assurance.

Il ne faut pas confondre le métier de courtier ou intermédiaire d’assurance, avec le métier d’agent général, qui travaille exclusivement pour le compte d’une seule compagnie d’assurance, alors que le courtier n'est lié à aucune compagnie particulière. Courtier, vous pourrez donc offrir à vos clients le plus large panel de propositions.

Côté réglementaire, le courtier bénéficie d'un statut de commerçant et doit être inscrit au Registre National des Entreprise (RNE) et à l’Organisme pour le Registre Unique des Intermédiaires en Assurance, banque et finance (ORIAS).

Quelles sont les activités du courtier en assurance ?

Au quotidien, en plus des tâches de gestion administrative liées à la gestion d’une entreprise classique (le courtier indépendant est chef d’entreprise), votre quotidien se partagera entre :

  • Recherche de nouveaux clients : pour alimenter votre portefeuille, vous devrez mettre à profit vos aptitudes commerciales pour contacter et convaincre de nouveaux prospects que vous serez la bonne personne pour identifier de meilleurs contrats de couverture pour les protéger.
  • Souscription de nouveaux contrats et renouvellements : à chaque demande de souscription et de renouvellement, vous devrez interroger les tarifs de plusieurs compagnies et d’assurance et comparer les prix et garanties des contrats afin de proposer à votre client le meilleur contrat relativement à son besoin.
  • Gestion des sinistres : aider vos clients victimes de sinistres à comprendre leur éligibilité à des remboursements, leur plafond de garantie, niveau de franchise. Vous ferez aussi le relai avec les équipes de gestion des compagnies d’assurance pour que le sinistre soit bien pris en charge.

Toutefois, souvenez-vous que les tâches et les qualités requises adressés peuvent varier significativement d’un courtier à l’autre, notamment si le courtier est plutôt généraliste ou spécialisé (sur l’assurance professionnelle ou particuliers, sur le risque IARD ou sur la Protection Sociale).

Quelles sont les qualifications ou les diplômes requis ?

Les conditions d’honorabilité

Comme le mentionne le texte de l’ORIAS cité ci-dessous, pour exercer son activité en toute légalité, un courtier ne doit pas avoir eu de condamnation dans les 10 dernières années pour un crime ou un délit, comme par exemple trafic de stupéfiant, blanchiment, corruption.

“Les intermédiaires personnes physiques et les dirigeants, gérants, administrateurs et délégués à l’activité d’intermédiation des intermédiaires personnes morales, ainsi que leurs salariés directement responsables de l'activité d'intermédiation, sont soumis à une condition d’honorabilité prescrite par les articles L. 512-4 et R. 514-1 du Code des assurances. L’honorabilité des intermédiaires s’apprécie au regard des condamnations définitives pour les crimes et délits précisés à l’article L. 322-2 du Code des assurances. L’Orias vérifie la condition d’honorabilité pour les organes de direction, d’administration et de contrôle de l’intermédiaire."

ORIAS, Note relative au fonctionnement du registre unique, 20220501 (page 9)

Le détail des condamnations privant un individu de sa capacité à exercer en tant que courtier est donc détaillé dans le Code des Assurances, à l’article L. 322-2.

Les diplômes requis

Comme l’indique l’ORIAS, la catégorie des Courtiers d’assurance doit justifier d’une capacité professionnelle de niveau I pour obtenir son agrément et exercer son activité.

Comment justifier d’une capacité professionnelle de niveau 1 ? L’ORIAS précise :

“Le « niveau I - IAS » peut être justifié par trois voies :

-
La possession d’un livret de stage de niveau I (150 heures minimum au sein d’une entreprise d’assurance, d’un établissement de crédit, d’une société de financement, d’un organisme de formation, d’un courtier ou d’un agent général) ;

-
Une expérience professionnelle de deux ans comme cadre ou quatre ans comme salarié ou non salarié (ex : TNS, valable pour des expériences professionnelles réalisées avant 2007) sur des fonctions de production ou de gestion de contrats d’assurance ou de capitalisation acquise dans une entreprise d’assurance ou auprès d’un courtier ou d’un agent général;

-
La possession d’un diplôme, titre ou certificat mentionné sur une liste fixée par l’article A. 512-6 du Code des assurances.

ORIAS, Note relative au fonctionnement du registre unique, 20220501 (page 10)

Afin de vous aider à interpréter, nous allons détailler les différentes voies mentionnées par l’ORIAS en nous référant à leur définition dans le code des Assurances.

1. Obtenir sa capacité professionnelle de niveau 1 via un stage

Pour obtenir votre capacité professionnelle de niveau 1 par cette voie, prenez en compte que le stage doit être d’une durée minimum de 150 heures et faire l’objet d’une remise de livret de stage de niveau 1 listant en annexe les résultats des contrôles de compétences.

Ci-dessous vous trouverez le détail des textes détaillant ces exigences :

Les intermédiaires […] qui exercent des fonctions de responsables de bureau de production ou qui ont la charge d'animer un réseau de production doivent justifier :

1. […] D'un stage professionnel d'une durée raisonnable et suffisante sans pouvoir être inférieure à 150 heures. Le stage, dont les principes sont fixés à l'article R. 512-11, doit être effectué

2. Auprès d'une entreprise d'assurance, d'un établissement de crédit d'une société de financement ou d'un intermédiaire visés aux 1° et 2° du I de l'article R. 511-2 ;

3. Auprès d'un centre de formation choisi par l'intéressé lui-même lorsqu'il souhaite accéder à l'activité de courtier en assurance ou en réassurance, ou choisi par l'employeur ou le mandant pour les autres intermédiaires ;

Source : Code des Assurances, article A. 512-9

Quelques précisions sur les principes du stage définis dans les textes :

I.-Le stage professionnel […] a pour objet de permettre aux stagiaires d'acquérir, préalablement à l'exercice de l'activité d'intermédiation, des compétences en matière  juridique, technique, commerciale et administrative définies dans un programme minimal de formation élaboré par les organisations représentatives de la profession et approuvé par arrêté du ministre de l'économie.

II.-Les compétences acquises font l'objet d'un contrôle à l'issue du stage. Les résultats de ce contrôle doivent être annexés au livret de stage. […] Le livret de stage, signé par les personnes auprès desquelles le stage a été effectué, comprend en annexe les résultats du contrôle des compétences. Il est remis dans les plus brefs délais à son titulaire.

Source : Code des Assurances, article R. 512-11 et R. 514-4

Quelques précisions sur les programme minimal de formation à couvrir pendant votre stage :

PROGRAMME MINIMAL DE FORMATION - Niveau I

En application de l’article R. 512-9 (1o) du code des assurances, le candidat stagiaire devra avoir suivi, durant la période de 150 heures, une formation lui permettant d’acquérir les connaissances visées dans les 5 unités suivantes :

Unité 1 : Les savoirs généraux
Unité 2 : Les assurances de personnes incapacité invalidité - décès - dépendance - santé
Unité 3 : Les assurances de personnes
Unité 4 : assurances de personnes : les contrats collectifs
Unité 5 : Assurances de biens et de responsabilité

Source : Arrêté du 11 juillet 2008, portant homologation des programmes minimaux de stage de formation des intermédiaires en assurance et des salariés de niveaux I.

Pour trouver différents stages, nous vous proposons une liste d’organismes de formations :

  Organisme    Partenaires Format Eligibilité CPF  Note  Prix  Site
 Yooper             - E-Learning na 4,8
490,00€

 Yooper
 Courtage Academy             - E-Learning Valide 4,9
 490,00€

 Courtage Academy
  CeFiob  Matrisk,  360Courtage  E-Learning Invalide na
499,00€

 CeFiob
  Enfpi              - E-Learning na na
599,00€

 Enfpi
  CibFormation              - Présentiel
& E-Learning
Valide 4,8  
900,00€

 CibFormation
 CreFormaPlus              - Présentiel
& E-Learning
invalidé na
925,00€

 CréFormaPlus
  Orica              - E-Learning Valide 4,8
990,00€

 
 Orica
 Esseyca             -  Présentiel
& E-Learning
Invalide na
1 099,00€

 Essyca
  Axelerance  Endya Présentiel
& E-Learning 
Valide na
1 425,00€

 Axelerance


Quelques rappels pour vous aider dans votre recherche d'une formation fiable :

1. Ne confondez pas la formation “IAS Niveau 1” avec la formation continue obligatoire pour les courtiers en exercice, appelée “DDA” (Distribution d’Assurance). Ce n’est pas ce type de formation dont vous avez besoin dans l’immédiat, vous en aurez besoin une fois que vous exercerez votre métier.

2. Avant de valider votre inscription au stage, et d’autant plus si vous choisissez un organisme qui n’est pas inscrit dans la liste ci-dessus, n’oubliez pas de vérifier les deux points suivants.

  • L’organisme de formation doit être certifié Qualiopi. Vous pouvez vérifier cette information sur le site Pappers.fr (dans le dernier bloc en bas de page, par exemple ici)
  • La formation “IAS Niveau 1” doit être d’une durée minimum de 150h et délivrer un livret de stage indiquant en annexe la validation des acquis par le stagiaire.

Si vous avez un doute n'hésitez pas à faire contacter l’ORIAS par téléphone au 09 69 32 59 73 ou via un formulaire disponible sur leur site.

2. Justifier d'une capacité professionnelle de niveau 1 via son expérience professionnelle

Le Code des Assurances est assez explicite sur ce sujet :

Les intermédiaires […] qui exercent des fonctions de responsables de bureau de production ou qui ont la charge d'animer un réseau de production doivent justifier :

1. […]
2. Soit de deux ans d'expérience en tant que cadre dans une fonction relative à la production ou à la gestion de contrats d'assurance ou de capitalisation, dans une entreprise d'assurance ou un intermédiaire mentionné au premier alinéa du présent article ;
3. Soit de quatre ans d'expérience dans une fonction relative à la production ou à la gestion de contrats d'assurances ou de capitalisation au sein de ces mêmes entreprises ou intermédiaires ;

Source : Code des Assurances, article A. 512-9

3. Justifier d’une capacité professionnelle de niveau 1 via sa formation académique

Là-aussi, le Code des Assurances est assez explicite :

Les diplômes, titres ou certificats […] sont :

1. Les diplômes et les titres correspondant au niveau de formation master.

2. Les diplômes et les titres correspondant simultanément :
- Au niveau de formation licence ;
- A la spécialité de formation 313 de la nomenclature des spécialités de formation approuvée par le décret n° 94-522 du 21 juin 1994.

3. Les certificats de qualification professionnelle enregistrés au répertoire national des certifications professionnelles et correspondant à la spécialité de formation 313 de la nomenclature des spécialités de formation approuvée par le décret n° 94-522 du 21 juin 1994.

4. Soit de la possession d'un diplôme, titre ou certificat mentionné sur une liste fixée par arrêté pris par les ministres chargés de l'économie et de l'éducation.

Quelles sont les qualités requises pour être un bon courtier en assurance ?

Le métier de courtier en assurance est très diversifié ! C’est une chance pour ceux qui aiment s’attaquer à des tâches variées, cependant c’est aussi exigeant car cela requiert de maîtriser beaucoup de qualités complémentaires. Cette diversité de qualités et compétences requises est d’autant plus accentuée par complexité des produits d’assurance et par l’accumulation de la réglementation appliquée à la profession.

On peut regrouper les compétences nécessaires à un courtier en assurance en quatre grands ensembles :


1/ Expertise technique et juridique
: la valeur ajoutée d’un courtier est en grande partie liée à sa connaissance du monde de l’assurance. Pour être un bon courtier, conseiller efficacement vos clients et savoir où trouver l’information, vous devez maîtriser sur le bout des doigts plusieurs aspects techniques et juridiques :

  • Maîtrise des produits d'assurance : Comprendre en détail les différents types de polices d'assurance, leurs couvertures, exclusions, et avantages pour conseiller efficacement les clients à partir d’une analyse fine de leurs besoins. Par exemple, si un client entreprise génère une partie de son activité aux Etats-Unis, vous devez savoir quels sont les compagnies d’assurance qui proposent des options Extension USA/Canada. Les courtiers experts en protection sociale devront notamment maîtriser toute la mécanique de garanties (garanties de soins courant, garanties de soins dentaires optiques et auditiques, garanties du forfait hospitalier).
  • Connaissance du marché : Avoir une bonne compréhension du marché de l'assurance, y compris les tendances, les pratiques concurrentielles, et les innovations produits. Par exemple, le développement du risque Cyber depuis une dizaine d’années a donné naissance à un nouveau produit d’assurance : l’assurance Cyber. Les courtiers spécialiste en assurance professionnelle qui choisissent de distribuer ses contrats doivent développer une réelle expertise sur le risque Cyber (incl. ransomware, espionnage, sabotage). Vous devez être curieux et vous renseigner sur les nouveaux risques et les nouveaux contrats pour proposer les protections les plus adaptées à vos clients.
  • Conformité et réglementation : En tant que professions réglementées assujetties aux obligations de l’ACPR et de Tracfin, vous devez vous tenir à jour des lois et réglementations applicables dans le secteur de l’assurance, et comprendre quelles sont les implications directes sur la manière d’opérer dans votre quotidien. Par exemple, depuis le 1er avril 2022, les courtiers en assurance qui ont recours au démarchage téléphonique ont l’obligation d’enregistrer les conversations et de les conserver pendant deux ans.


2/ Aisance relationnelle
: en tant que facilitateur entre un client assuré et les différentes parties prenantes impliquées dans un contrat d’assurance (notamment la compagnie d’assurance, ou le gestionnaire de sinistres), vous devrez exceller dans l’art de la communication. Ces besoins sont particulièrement importants à différents stades de la chaîne de valeur du courtage :

  • Captation de nouveaux clients : vous devrez faire preuve d’une bonne aptitude commerciale pour intéresser de nouveaux prospects et acquérir de nouveaux clients. Il faudra notamment les convaincre que vous pouvez leur prodiguer les meilleurs conseils sur les produits d’assurance les plus adaptés à leur besoin, et inspirer la confiance pour qu’ils soient rassuré sur votre capacité à assurer un relai efficace en cas de sinistre.
  • Aptitude à la négociation : pour convaincre les meilleurs compagnies d’assurance de travailler avec vous, vous devez avoir une bonne capacité à négocier pour obtenir les meilleures conditions pour les clients.
  • Capacité à opérer avec un réseau : en tant que courtier, votre bonne entente avec les professionnels de votre environnement pourra être clé pour votre réussite. Par exemple, si vous êtes courtier spécialiste en assurance professionnelle IARD pourra renvoyer ses clients vers un courtier expert en protection sociale pour la couverture des risques santé et prévoyance de ses employés. Par ailleurs, il pourra s’appuyer sur des partenaires “prescripteurs” comme les experts comptables pour leur envoyer de potentiels clients.
  • Ethique professionnelle : Vous devrez agir toujours dans le meilleur intérêt du client, en respectant les normes éthiques et les directives de conformité.


3/ Compétences analytiques et de résolution de problèmes

  • Analyse des besoins : Votre capacité à évaluer les besoins en assurance des clients et à identifier les produits les plus adaptés à leur situation est primordiale. Une écoute active du client dans la phase de prospection vous permettra de conseiller un contrat d’assurance le plus personnalisé à son besoin. Par exemple, les courtiers spécialistes en protection sociale qui distribuent des contrats comme la prévoyance individuelle, qui concernent à proprement parler la vie de l’assuré, doivent avoir un sens de l’écoute particulier.
  • Résolution de problèmes : Pour faciliter la vie du client, et justifier votre valeur ajoutée tout au long du cycle de vie du contrat, il vous faudra résoudre les problèmes qui peuvent survenir, que ce soit en relation avec les réclamations, les couvertures, ou les demandes spécifiques des clients.


4/ Qualités de gestion et d’organisation
: Toutes les qualités d’un bon chef d’entreprise pour assurer le suivi de son entreprise (pilotage de la comptabilité, recrutement et gestion RH si vous avez des employés, gestion administrative).

Pour résumer, il n’y a pas vraiment de parcours type, de diplôme unique, ou de concours permettant un accès à la profession de courtier. A la place, l’ORIAS a déterminé que vous deviez avoir un niveau minimum d’aptitude professionnelle, appelé “capacité professionnelle de niveau 1”. La bonne nouvelle, c’est que divers parcours vous permettent soit par des formations, soit par des stages soit pas votre expérience professionnelle de justifier de ce niveau minimum, qui vous permettra, moyennant votre inscription à l’ORIAS, d’exercer une activité de courtier en assurance.

Toutefois, n’oubliez pas que même s’il est possible techniquement de devenir courtier en assurance sans formation, les compétences exigées pour rendre durable votre activité nécessitent un certain niveau de compétences, surtout si vous vous lancez en tant qu’indépendant. C’est pourquoi un grand nombre de courtiers qui se lancent à leur compte capitalisent sur une première expérience au sein d’un cabinet de courtage existant, pour se former sur le terrain.

Nous vous recommandons d’étudier ces options avant de vous lancer à votre compte. Une première expérience en tant que salarié d’un cabinet de courtage ou chez un agent général vous sera utile pour remplir vos objectifs une fois que vous serez à votre compte.

QUESTIONS FRÉQUENTES

Quels sont les documents demandés lors de l’inscription à l’ORIAS ?
Quels documents sont requis pour justifier de sa capacité professionnelle de niveau 1 ?
Comment savoir si mon diplôme est reconnu par l’ORIAS ?
A quelle association professionnelle adhérer dans le cadre de son inscription à l'ORIAS ?
Est-ce que les salariés d’un cabinet de courtage doivent avoir une formation spécifique ?

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